Le magnétisme dans le corps humain 🔎

Au XVIIIe siècle, le médecin autrichien Franz Anton Mesmer (1734 - 1815) proposait la théorie selon laquelle tous les êtres vivants étaient constitués d'un « flux magnétique », ce qui leur a permis d'être influencés par les champs magnétiques. Sur la base de ces idées, il affirmait qu'il pouvait guérir des maladies par le contact de parties du corps avec des aimants et d'autres objets magnétiques, cependant, il n’a pas fallu longtemps pour que ses procédures soient démasquées comme étant du pur charlatanisme (Crabtree, 1993).

Ce que Mesmer ne pouvait pas savoir à son époque, c'est que les êtres vivants génèrent réellement des champs magnétiques. Aujourd'hui, les relations entre le magnétisme et les organismes, non seulement chez l'homme, mais aussi chez les animaux et les plantes, constituent un domaine de recherche prometteur, divisé en deux domaines fondamentaux : la magnétobiologie et le biomagnétisme (Williamson et Kaufman, 1981). Le premier traite des effets produits par ces champs sur les organismes, qui incluent tout, depuis la capacité d'orientation de certains animaux, comme les oiseaux, dans leurs vols migratoires, jusqu'aux dommages controversés à la santé provoqués par l'exposition aux ondes électromagnétiques de basse fréquence, comme celles-ci et comme ceux générés par les téléphones portables ou les réseaux électriques. Le biomagnétisme, quant à lui, concerne la mesure des champs magnétiques générés par leurs propres êtres vivants. La mesure de ces champs est utile pour obtenir des informations permettant de comprendre les systèmes biophysiques, de poser des diagnostics cliniques et de créer de nouvelles thérapies.Pour les instruments exigeants et très sensibles, apparus seulement dans les années 70. Le biomagnétisme est un domaine relativement nouveau, si on le compare à d’autres domaines interdisciplinaires impliquant la physique.